En bref :
De Marie Antoinette à Joséphine de Beauharnais.
Paris est devenu un centre de facture instrumentale célèbre et attractif avec l`arrivée en France en 1770 de Marie-Antoinette (1755-1793), future Reine de France et elle-même harpiste. Elle incite la cour à suivre son penchant pour l`instrument qui devient indissociable de l`engouement des franà§ais pour le genre de la romance.
Dans la capitale, de nombreux facteurs parisiens (les frères Louvet, Renault & Chatelain, Cousineau père & fils, Naderman)
cà´toient plusieurs facteurs originaires d`Allemagne (Krupp, Godefroy, Henry, Jean Baptiste Holtzman, Zimmermann).
Une soixantaine de professeurs est recensée pour l`année 1784.
A cà´té d`instruments de prestige réservés à l`aristocratie et dont les prix atteignent des sommets (une harpe peut être plus coà»teuse qu`un clavecin à deux claviers), on trouve aussi des instruments plus simples sans doute destinés à des gens moins fortunés (dont les musiciens eux-mêmes). Mais seules les
harpes ornées de beaux décors ont été conservées.
Jean-Baptiste Krumpholtz: 1745-1790
Sonate en Fa pour flà»te et harpe : Allegro moderato-Romance-Minuetto en rondo
Gaetano Donizetti : 1797-1848
Sonate en Sol : Larghetto-Allegro
Gioachino Rossini : 1792-1868
Andante con Variazioni
Joseph Naderman/Jean-Louis Tulou : 1781-1835
Nocturne pour flà»te et harpe : Larghetto sostenuto-Tyrolienne de Guillaume Tell (Andante poco Allegretto)-Rondoletto (Allegro ma non troppo)