Il nous avait promis qu’il reviendrait. Et il a tenu sa promesse. Juste lui. Sa voix rauque qu’on aime tant. Et son accordéon. Ben Herbert Larue, toujours sur le fil des émotions, amoureux de la musique des mots, joue en solo, à nu, sans filet. Un concert comme un souffle, un murmure partagé entre les murs de la toute nouvelle bibliothèque, écrin parfait pour un moment suspendu. Des chansons tendres et cabossées, des poèmes griffonnés au
coeur de la nuit, le vacarme de ses silences et un petit bateau en papier, pour partir tout en restant là. On ne sait pas trop ce qu’il jouera. Lui non plus d’ailleurs. Mais ce dont on est certain c’est qu’il y aura de la beauté, de l’humanité partagée, de la fragilité assumée. Un début de soirée un peu magique où l’on écoute la vie qui passe, ensemble, sans faire de bruit, pour ne pas effrayer les confidences. Un vrai cadeau, que nous partageons volontiers.
ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION
