En bref :
Music, the Master of thy art is dead...
Musique, le maà®tre de ton art est mort.
Au début du XVIIe siècle, certains maà®tres disparaissent, alors que d`autres se font encore un peu attendre. C`est là , entre John Dowland (qui meurt en 1626) et Purcell (qui ne naà®tra qu`en 1659), que l`Ensemble Correspondances nous emmène. En Angleterre oà¹, sur fond de luttes de pouvoir entre catholiques et protestants, les compositeurs importent un peu de charme franà§ais, ou imitent un rien les extravagances italiennes... mais tout en conservant une des marques identitaires de l`âme britannique : une mélancolie soigneusement défendue, le futur et célèbre spleen... C`est Lucile Richardot qui transfigure de sa voix somptueuse cette musique envoà»tante.
Lucile Richardot, mezzo-soprano
Ensemble Correspondances
Sébastien Daucé, orgue et direction
« Perpetual Night » : Coprario, Lawes, Ramsey, Locke, Blow, Purcell