En bref :
son incidence croissante et ses répercussions médico-socio-économiques, le cancer est devenu l`une des priorités nationales.
Si des progrès thérapeutiques majeurs ont considérablement amélioré les chances de survie, l`impact sur la qualité de vie reste non négligeable.
Dans ce contexte, sous l`impulsion des associations de patients, les soins de support en oncologie, définis par la circulaire du 22 février 2005 comme « l`ensemble des soins et soutiens nécessaires aux personnes malades, parallèlement aux traitements spécifiques onco-hématologiques, quand il y en a », connaissent un essor considérable.
L`évaluation des besoins du patient et des proches nécessite une démarche pluri-professionnelle, coordonnée, débutant dès la consultation d`annonce, et se poursuivant tout au long du parcours, que le patient soit guéri, en rémission, en situation de maladie chronique ou en accompagnement de fin de vie.
Dans le cadre d`une prise en charge globale, l`offre en soins de support s`est diversifiée: soutien psychologique et social, évaluation nutritionnelle, prise en charge des symptà´mes inconfortables en particulier de la douleur, des difficultés sexuelles, activité physique adaptée, réhabilitation des séquelles, socio-esthétique, sophrologie, soins palliatifs...
Les soins en cancérologie ont évolué vers une prise en charge essentiellement ambulatoire et les temps d`hospitalisation sont de plus en plus courts, même pour les patients en situation de maladie chronique.
Dans ce contexte, pour assurer une continuité de la prise en charge, les établissements doivent se coordonner avec les acteurs du domicile (médecins, infirmières, pharmaciens, prestataires, réseaux, HAD...) que les soins de support concernent la gestion des effets secondaires des traitements anti-cancéreux ou les symptà´mes de la maladie.
